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Ou vais-je fourrer ma langue ?
Des cul de jattes bafouillant des lettrages, des manchots pioches en mains qui écornent la syntaxe, des coups de burins, de faucilles de marteaux, frappés par de petites gens, des nains des gnomes des pygmées aux orteils flapissant des contrées de mortes lettres, sans le mot pour les unir- Des dindons des cloches et des citrouilles, des apothicaires de la rime au compte-goutte s'occupaient d'attiser le brasier sous la phrase. Une nuée de pèses-signes tournaillaient en rang dru dans un ciel qui mourrait de ne se laissait voir. Nous n'avions plus de langue. Nous étions pauvres et affamés, nous étions gosiers desséchés. Alors vint sainte delaume !
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Commentaires
2retournelleJeudi 1er Septembre 2005 à 21:14pandora bracelet
Des dindons des cloches et des citrouilles, des apothicaires de la rime au compte-goutte s'occupaient d'attiser le brasier sous la phrase.pandora bracelet
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Alice est capricieuse : elle s'autocensure !