• thésée

    Est-ce une fièvre taurine qui s'abattit sur Van gogh lorsqu'il se coupa l'oreille? Thésée s'empara-t-il du minotaure comme le matador de son trophée, les oreilles en gage ? L'oreille enroulée d'Ariane est-elle vouée à écouter?

    Les oreilles, c'est quasi sûr, sont tout particulièrement l'objet d'un jeu de massacre, les oreilles ça s'artifice et se parasite.

    Ce devait être le 10 mai, approximativement 10h52. Notez que je n'étais pas seul, sans êtreaccompagné. Si toutefois vous entendez par accompagné la douce présence d'une ami. Parceque sous un autre angle, voyez-vous, accompagné, je l'étais. Et même sacrément. Dès le matin juste après avoir quitté un rêve de calvacades héroïques en compagnie d'une manchotte au teint glabre, en m'éveillant avec les mugissement du radio réveil. Ils hurlent. Font un vacarme d'enfer. Je suis flattée et gazouilli des voitures défilant dans la rue, je n'ai pas pu m'empêcher de constater que j'étais désespérèment accompagné. A toute vringue mes congénères rappelaient leur présence poisseuse, qui me clouait l'estomac, et me cimentait les narines. Si accompagné ce matin, que ce n'était pas des visions que j'avais dans les yeux ; vous vous dégobilliiez par les orbites, en flux continu. Et de même par le nez, la marque insalubre de vos effluves mentales allaient se calfeutrer droit au fond de mes poumons. Vous m'avez laissé si peu de silence que bruits et sons n'eurent plus leur place dans mes oreilles. Mon anus vous conchie en diarrhée insoluble, et ma bouche parle de vous. J'irais jusqu'à dire que je n'ai pas souvenir d'avoir été jamais esseulé. Mais après tout je ne suis pas dépositaire de mon existence certes un peu de ma volonté, mais certainement pas de la manifestation sublime de la création en moi.  Ce n'est pas encore là le tout. Le tout est à venir. Le tout a eu lieu à 10 h 52 heure G.P.M pas possible que j'oublie sachez-le.  Des heures, à se succéder, il y en a eu tant, qu'après tout peu importe. Je dépose ma cause à vos pieds. Plus rien à fiche. Là où par contre je ne vous laisserai rien c'est pour ce que vous m'avez fait après, dans le futur.

    C'est la chaux que vous avez versés sur mes membres, c'est l'obturation se toute nouveauté, c'est l'holocauste insensé que vous avez fait subir aux expériences. A venir. Vous n'êtes jamais là, vous êtes juste devant moi ! Votre septicémie me précède où je vais, voilà la malédiction que vous m'avez livré sans garantie. Devant moi j'ai un ciel sans vierges, un ciel bleuit. Une terre pressée, orangeade qui s'ignore. Vous êtes la note de fond, que je n'arrive pas à biffer.

     


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  • Moi va mieux. Un moi qui va mieux et qui a pris le soleil c'est 145 raisons de se dire que la vie est simple et se laisse couler tranquille sur les bords du canal saint martin, c'est aussi une paire de mirette bien vissé à ce qui se passe pourrait se passer se passera. Un moi phasée optimiste c'est des élans de pubères et de déclarations à l'infini, des joies qui vous chatouillent les neurones et des envies de refourguer de caisses de force aux amis. C'est.Une sacrée confiance et une jouissance sereine, c'est 55 kilos de présence à soi là juste là. c'est. se contenter d'être, c'est. L'enfance qui galope dans mes veines, pas juvénile juste sereine.

    C'est forcément des envies de conquête - le monde est à moi - mais oui je vous en  laisse un bout, festoyons victuailles, ripaillons mondanités, chantons imbécilement, moi moi moi mot doux et plus simplement égocentrifuge, moi moi moi c'est pour le plaisir de l'échos, de la stéréo... nous nous nous. 

    Que viva.... 


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  • la

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  • Mon repère c'est le café d'en face. Je sais que quand il s'illuminera de ces trois néons kitsch ça y est... la vie diurne aura commencé. En attendant...j'attends. Et je me pose de sérieuses questions . Qu'est ce qui se passe entre 20 et 24 ans ? On m'a filé 10 ans d'un coup ça fait un choc. Argh. Aurais-je le cul entre deux chaises? Entre l'happy world de la post-ado et un métro-boulot-dodo qui se profile à l'horizon.

    J'ai une immense aspiration pour rien. et dire que je déteste les nihilistes. C'est clair on m'a eu. Y'a des méandres de mon ciboulot qui s'agitent à mon insu. Encore 50 ans environ à tirer. VA franchement falloir faire quelque chose. Merde. Je suis au tiers de ma vie. Avec de belles idées comme ça c'est sûr que la journée va bien se passer.

    Non non et renon je ne suis pas déprimée. Je suis socialement dépressurisée c'est très différent. D'abord ça veut dire que je suis dans le trou du cul du monde, paname sans un rond. Autant dire que mes heures de glorioles ne sont pas pour tout de suite. Pis que tout la philo m'ennuie, et là c'est grave...6 ans d'amour pour cette discipline et là c'est le clash..pire qu'une crise conjuguale. J'aurais jamais dû lire Frege. Sur pire que tout le sexe me paraît un pis-aller ennuyeux...et là oui ça va plus. 1m70 de chair qui ne sait plus quoi foutre. Dire que je déteste le sport. Sur sur pire que tout les gens m'ennuient...je crois que je les ai un peu trop observé...résultat ils sont zéro surprise, puis faut avouer que je me fais tellement de blagues à moi-même que pas un peut m'arriver à la cheville ;))

    j'attends d'aller lire libé dans le café d'en face pour m'énerver sur les chroniques de poncet, et cracher sur les socialistes caviardeux. L'homme de ma vie est en vacance, mon coeur aussi du coup. C'est pas le succés ça non. Et zut j'étais pas sensée être une personne géniale? argh ... douce désillusion. Tiens même les mots me pèsent faut dire qu'ils sont pas franchement originaux, va falloir que je trouve un dico des synonymes. Quand j'avais dix ans je parlais mieux, puis je faisais de la BD et des poèmes... J'aurais peut-être du m'arrêter là. fantasmes d'enfance.

    Le café d'en face est ouvert! Maintenant faut attendre le soleil sur la terrasse.


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  • Beaucoup révé de chinois et d'extra terrestres et de complots.

     

    Révé que j'étais dans un bâtiment avec des amis à moi et de g. Un combat se prépare, le héros qui gagnera est en fait remplacé par un autre qui dit avoir une belle gueule, et qui se moque des filles qui tombent en pâmioson, à ce moment on voit une sorte de vaisseau extraterrestre très phallique avec un canon très long au bout duquel il y a une lumière. Plus exactement c'est une arme, qui peut détruire la planète mais pour l'instant il ne s'en serve pas.

    Les gens fuient, où s'apprètent à s'enfuir par ce qu'il y a une zone rouge où ils riquent de tirer. Avnt que les gens se dispersent une fille me donne un trousseau de clé, qui permettra d'agir par la suite. Je vais me réfugier dans les montagnes, je monte un chemin très pentu qui s'appelle la creuse, sur lequel il y a des vaches. Bref je monte le plus vite possible pour que l'explosion attendue ne m'atteigne pas. Or en fait le canon envoie une lumière aveuglante et omniprésente. Petit à petit il n'y a plus d'ombres, et la lumière à tendance à se braquer sur moi. Comme j'ai peur d'être repérée j'essaie de me dissimuler mais en vain, et je me dis que c'est peut-être les clés que j'ai sur moi, qui attire l'attention de la lumière. Donc je vais les dissimuler vers une petite maison de montagne sur la devanture de la quelle est posée un nain. Je les cachent dessous. JE reviens vers où j'étais, et la lumière a vraiment rongée presque toute l'ombre, je me réfugie un temps derrière un mur où il reste un peu d'ombre, mais c'est très peu car il  y a la lumière du soleil, et celle, artificielle, du vaisseau. A côté de moi les gens qui sont exposés complètement commencent à brûler et je me dis que ça va pas durer longtemps. J'ai un peu d'eau sur moi et une chatte viens me voir, assoiffée ( !!!!) et je lui donne un peu d'eau. Là je me dis que je dois reprendre les clés et que c'est le seul moyen de vaincre les envahisseurs. C'est ce que je fais. Au passage la maison est habitée et il y a des squelettes comme les armes dans Existenz de Cronenberg, c'est à moitié vivant, et ça se reconfigure notamment en scorpion. Bref je prends les clés et décide de descendre, car entre temps la zone rouge, a été investi par les milices ennemies, et le vaisseau a amarré. IL ya un générateur en bas où je pense que si je réussis a accéder, je pourrais faire exploser le générateur. Il y a la queue en bas , les gens doivent avoir un papier rose sans lequel ils ne passent pas, car ils sont contrôlés strictement. Moi je vis ça comme une histoire dont je suis l'héroïne, car ne bénéficiant pas de ce papier, je m'imagine, que les choses vont naturellement pourvoyer à cette absence, que j'ai forcément une opportunité. C'est pourquoi j'essaie de me faufiler, mais une garde me remarque et on me demande de m'arrêter. Finalement je me dis que de toute façon je vais réussir à passer et je me réveille.

     

     


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